#Hashtag – Mot dièse
« Mal nommer les choses, c’est participer au malheur du monde »
(Copié-collé d’un post de Vanksen ) page Vanksen facebook :
« Le résultat est beau comme un accident de chemin de fer. »
Vous en avez déjà peut-être entendu parler ce matin, le couperet est tombé : le « hashtag » # de Twitter est rebaptisé en « mot-dièse ». A qui doit-on cette fabuleuse invention ? A la Commission de terminologie et de néologie.
Pour mieux comprendre l’énergumène, je vous invite à lire page 46 de l’Excellente encyclopédie de la Web culture par les non moins excellentes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli (Robert Laffont). Pour ceux qui n’auraient pas le bouquin entre les mains (mais achetez-le quand même ), je cite : « Mal nommer les choses, c’est participer au malheur du monde. »
Albert Camus ne connaissait pas la Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l’informatique et des composants électroniques (CSTIC pour les intimes), cette noble assemblée en charge de trouver des équivalents français aux anglicismes qui pénètrent sournoisement notre belle langue via le Web. Bien que cette Commission soit toute jeune (créée en 1996 dans le cadre de la loi Toubon pour limiter le recul du français), son fonctionnement n’est pas sans rappeler l’ORTF ou les belles heures de la bureaucratie soviétique.FONCTIONNEMENT – Il faut environ un an pour que la Commission traite un mot. Ses 36 membres se réunissent tous les deux mois et étudient quatre termes par réunion. On imagine les dialogues passionnés qui ont amené à remplacer le mot « chat » par « dialogue en ligne », quand certains auraient tué pour le remplacer par « tchate ». Au terme de ce processus, les propositions sont publiées au Journal officiel par arrêté ministériel et l’emploi de ces mots devient obligatoire dans les administrations françaises et les services publics.
Le résultat est beau comme un accident de chemin de fer. TERMINOLOGIE – Tous les mots qui suivent, et bien d’autres merveilles, sont consultables sur ordiphone ou ordinateur individuel sur le site http://franceterme.culture.fr/FranceTerme/, lancé sur la toile d’araignée mondiale par Christine Albanel en mars 2008.
Pour mieux comprendre l’énergumène, je vous invite à lire page 46 de l’Excellente encyclopédie de la Web culture par les non moins excellentes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli (Robert Laffont). Pour ceux qui n’auraient pas le bouquin entre les mains (mais achetez-le quand même ), je cite : « Mal nommer les choses, c’est participer au malheur du monde. »
Albert Camus ne connaissait pas la Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l’informatique et des composants électroniques (CSTIC pour les intimes), cette noble assemblée en charge de trouver des équivalents français aux anglicismes qui pénètrent sournoisement notre belle langue via le Web. Bien que cette Commission soit toute jeune (créée en 1996 dans le cadre de la loi Toubon pour limiter le recul du français), son fonctionnement n’est pas sans rappeler l’ORTF ou les belles heures de la bureaucratie soviétique.FONCTIONNEMENT – Il faut environ un an pour que la Commission traite un mot. Ses 36 membres se réunissent tous les deux mois et étudient quatre termes par réunion. On imagine les dialogues passionnés qui ont amené à remplacer le mot « chat » par « dialogue en ligne », quand certains auraient tué pour le remplacer par « tchate ». Au terme de ce processus, les propositions sont publiées au Journal officiel par arrêté ministériel et l’emploi de ces mots devient obligatoire dans les administrations françaises et les services publics.
Le résultat est beau comme un accident de chemin de fer. TERMINOLOGIE – Tous les mots qui suivent, et bien d’autres merveilles, sont consultables sur ordiphone ou ordinateur individuel sur le site http://franceterme.culture.fr/FranceTerme/, lancé sur la toile d’araignée mondiale par Christine Albanel en mars 2008.