Du latin barbarismus (« expression vicieuse »), provenant du mot grec barbaros (étranger), par extension «mot d’origine étrangère», parce que les étrangers avaient tendance à importer dans les langues latines et grecques les règles de morphologies, souvent d’orthographe et/ou de prononciation, mais aussi de flexion, ou de dérivation, de leurs propres langues.
Un barbarisme est une faute de langage qui enfreint les règles de la morphologie (la forme n’existe pas), non celles de la syntaxe (c’est alors un solécisme : la forme existe). Il consiste à importer dans une langue donnée, des formes qui sont usuelles dans une langue étrangères (si tel n’est pas le cas, on pourra parler de cacographie, ou d’hypercorrection). Ce mot s’emploie surtout pour les fautes de traduction dans les langues anciennes (latin, grec, hébreux, arabe classique).
Exemples de barbarismes :
– astérique, au lieu d’astérisque
– infractus au lieu d’infarctus (infarctus est lui aussi un barbarisme en latin, employé au lieu de infertum)
– intrasèque : déformation de intrinsèque
– omnibuler ou *obnibuler, au lieu de obnubiler.
– empruntes digitales, au lieu de empreintes
– périgrinations, au lieu de « pérégrinations »
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